Bonjour Chennai ! et comme ici la langue commune est l'anglais...
Good Morning Chennai !
J’aimais bien aussi CHENNAI EXPRESS…mais il a fallu choisir !
Good Morning Chennai !
J’aimais bien aussi CHENNAI EXPRESS…mais il a fallu choisir !
Voilà quatre semaines aujourd’hui que nous sommes arrivés à Chennai, la capitale du Tamil Nadu dans le sud est de l'Inde... Et tout va bien même si le changement est plutôt radical !
Avant de partir, quand on me demandait où j'allais en Inde si je répondais "Chennai", les personnes avaient l'air aussi dubitatives que moi la première fois que j'ai entendu ce nom. Après avoir précisé que Madras était l'ancien nom de Chennai, les visages s'éclairaient un instant (comme le mien la première fois) mais de nouveau, le doute s'installait quant à la localisation de cette ville.
Tout le monde connait le tissu du même nom mais qui nous évoque plutôt les Antilles ou l'Ile de la Réunion... et bien il vient bien des Indes, de Madras.
Chennai, plus de 7 millions d'habitants, se trouve dans le Tamil Nadu au sud de l'Inde dans la baie du Bengale juste au-dessus de Pondichery (125 km mais 3 heures de route), tout près par avion des Maldives, de Bangkok, du Srik Lanka... autant de voyages en perspective sans compter la découverte de l'Inde et de toutes ses régions.
Avant de partir, quand on me demandait où j'allais en Inde si je répondais "Chennai", les personnes avaient l'air aussi dubitatives que moi la première fois que j'ai entendu ce nom. Après avoir précisé que Madras était l'ancien nom de Chennai, les visages s'éclairaient un instant (comme le mien la première fois) mais de nouveau, le doute s'installait quant à la localisation de cette ville.
Tout le monde connait le tissu du même nom mais qui nous évoque plutôt les Antilles ou l'Ile de la Réunion... et bien il vient bien des Indes, de Madras.
Chennai, plus de 7 millions d'habitants, se trouve dans le Tamil Nadu au sud de l'Inde dans la baie du Bengale juste au-dessus de Pondichery (125 km mais 3 heures de route), tout près par avion des Maldives, de Bangkok, du Srik Lanka... autant de voyages en perspective sans compter la découverte de l'Inde et de toutes ses régions.
Avec les cartes, tout s'éclaire ! (pour les nuls en géo comme moi)
Depuis mon arrivée dans la maison, je pense à la création de ce blog et tous les prétextes pour ne pas commencer étaient bons…
En théorie, l’idée est excellente d’autant que je me suis délectée de la lecture de certains blogs de mes amis rencontrés à Séoul mais en pratique c’est une autre histoire. Delphine et Philippe, combien d’heures pour concocter tous ces articles sur la Corée, le Japon et Shangai ? Hélène, comment fais-tu pour écrire si bien sur Bombay ?
La connexion internet étant à peu près correcte et puisque que j’ai un magnifique ordinateur avec écran extra large, il n’y a plus de raison pour reculer si je fais abstraction de la lenteur physique et intellectuelle qui m’est tombée dessus depuis mon arrivée en Inde…. Choc culturel ? choc climatique ? Les deux probablement. On m'avait prévenue ! mais je ne pensais pas que ce serait aussi violent, aussi surprenant.
J'espère que vous serez indulgents sur la présentation, le style, la littérature de ce blog qui n'a pas d'autres ambitions que de vous donner quelques nouvelles et partager notre aventure. Il s'est passé tant de choses depuis notre arrivée que j'ai des difficultés pour structurer mes idées. Je vous livre donc pêle-mêle quelques impressions.
Vous devrez être indulgents également sur la qualité des photos.... Pourquoi ? Pour le moment, elles sont souvent prises derrière la vitre de la voiture, l'endroit où je passe beaucoup de temps. Nous sommes à environ une heure du centre ville et aucun déplacement à pied n'est possible. Les trottoirs sont impraticables quand ils existent et qu'ils ne sont pas simplement en terre battue, encombrée par les échoppes, les mobylettes, les piétons, les vaches, les chiens, les tas d'immondices, les tranchées ... et j'en passe.
Vous devrez être indulgents également sur la qualité des photos.... Pourquoi ? Pour le moment, elles sont souvent prises derrière la vitre de la voiture, l'endroit où je passe beaucoup de temps. Nous sommes à environ une heure du centre ville et aucun déplacement à pied n'est possible. Les trottoirs sont impraticables quand ils existent et qu'ils ne sont pas simplement en terre battue, encombrée par les échoppes, les mobylettes, les piétons, les vaches, les chiens, les tas d'immondices, les tranchées ... et j'en passe.
C'est l'inconvénient majeur de Chennai, on ne marche pas, on roule bien sagement assis à l'arrière de la voiture pendant que le chauffeur slalome, accélère, pile et surtout klaxonne au mépris de toutes les règles de conduite car il n'y en a aucune. Tout ce qui se déplace sur la route essaie de se faufiler, de doubler, de s'agglutiner aux carrefours pour prendre la première place et tout ceci dans un concert assourdissant de klaxons. Il y a une hiérarchie dans la circulation, du plus fort au plus faible et il n'est pas recommandé de lutter ! Dans l'ordre, la vache, le camion, le bus, la voiture 4X4, la voiture moyenne (la mienne), la petite voiture, le rickshaws taxi, la mobylette, le char à boeufs, le vélo, le piéton et pour finir le chien, dernier maillon de la chaîne. Et si la voiture effectue un léger écart, à regret et au dernier moment pour éviter le piéton, le chien, lui, n'aura aucune chance de s'en sortir s'il insiste. La seule qui, à priori, n'a rien à craindre, c'est la vache ! Elle le sait et elle en profite d'ailleurs pour se balader nonchalamment sur les routes, les bas-côtés, les trottoirs en vous fixant de ses grands yeux noirs.
Je n'ai pas encore repéré pourquoi nous nous arrêtions (rarement) à certains feux rouges et pas à d'autres. Nous rasons tout ce qui avance moins vite que nous, notamment les rickshaws, les tricycles à moteur jaune qui servent de taxi.
Dans des petits quartiers de la ville, ce sont des vélos... Je vous promets un reportage sur eux dès que je pourrai mettre un pied dehors dans certains quartiers. Il y a des modèles super customisés.
Souvent, je pense que ça ne va pas passer, mais si...
Il faut dire que j'ai de la chance, j'ai un chauffeur, de son diminutif "Mani" plutôt calme et il a une qualité très rare et recherchée par les expatriés occidentaux : il ne klaxonne pas plus d'une fois toutes les 3 minutes. Ce qui est vraiment une performance ! Il connait bien la ville, se débrouille pour tout trouver, parle anglais, est souriant, s'excuse quand il éternue, ne crache pas par la fenêtre, ne rote pas, descend systématiquement de la voiture pour m'ouvrir la porte, vient à la sortie du magasin pour récupérer mes courses déjà portées par le portier du même magasin, porte mes courses dans la maison à l'arrivée, nettoie la voiture...
Je n'ai pas encore repéré pourquoi nous nous arrêtions (rarement) à certains feux rouges et pas à d'autres. Nous rasons tout ce qui avance moins vite que nous, notamment les rickshaws, les tricycles à moteur jaune qui servent de taxi.
Dans des petits quartiers de la ville, ce sont des vélos... Je vous promets un reportage sur eux dès que je pourrai mettre un pied dehors dans certains quartiers. Il y a des modèles super customisés.
Souvent, je pense que ça ne va pas passer, mais si...
Il faut dire que j'ai de la chance, j'ai un chauffeur, de son diminutif "Mani" plutôt calme et il a une qualité très rare et recherchée par les expatriés occidentaux : il ne klaxonne pas plus d'une fois toutes les 3 minutes. Ce qui est vraiment une performance ! Il connait bien la ville, se débrouille pour tout trouver, parle anglais, est souriant, s'excuse quand il éternue, ne crache pas par la fenêtre, ne rote pas, descend systématiquement de la voiture pour m'ouvrir la porte, vient à la sortie du magasin pour récupérer mes courses déjà portées par le portier du même magasin, porte mes courses dans la maison à l'arrivée, nettoie la voiture...
Il fait chaud, très chaud et surtout très humide. Mais je ne me plains pas car aux dires des connaisseurs qui vivent depuis 2 ans ici, ce n’est rien, ce sera pire à partir du mois de mai.
Avant cela, il y aura la mousson et ses pluies diluviennes vers octobre/novembre. La mousson, je pensais qu’elle avait démarré cette nuit en entendant le déluge et l’orage. Ce matin, les rues étaient inondées et boueuses car il n'y a pas d'égout mais il parait que ce n’était rien, alors, attendons la vraie mousson.
Après la mousson, ce sera le printemps, la plus belle période pour venir dans le sud de l’Inde, je crois entre décembre et mai, avis aux amateurs !
Au bout d'un mois, tout doucement, on s’habitue à la chaleur et même à dormir sans la clim, juste avec le ventilateur du plafond. Je ne me réveille plus la nuit, trempée, oppressée par la chaleur...
Et puis même si certains jours il fait vraiment très chaud, c'est agréable ce soleil, ce ciel bleu, ces fleurs, les sourires des indiens, les saris colorés, les chevelures magnifiques des femmes, les multitudes d'enfants vêtus du même uniforme à la sortie des écoles...